Un peu plus d’un an déjà que David Bowie nous a quitté et il est encore dure pour certains de se dire qu’il s’agit là de la fin d’une ère. Ziggy n’est plus mais sa musique reste bien immortelle, pour preuve lors de la dernière cérémonie des Grammy Awards où l’artiste a remporté pas moins de cinq récompenses à titre posthume pour son album Blackstar sorti quelques jours avant sa mort. Un record donc, quand on sait que Bowie n'avait remporté que deux Grammys de son vivant.   

Et le but de cet article est bien de parler un peu plus de cet album aussi beau que mystérieux pour les fans du chanteur. Alors on s’installe entre deux sorties sons et on lance la musique en boucle, on laisse la voix de cette légende nous bercer et nous raconter son histoire.

Blackstar est le 26eme album de David, sorti pile deux jours avant sa mort, délivré en guise d’adieu alors que le cancer fini par avoir raison de lui. Avant de gagner les prix de la ʺmeilleure performance rockʺ, la ʺmeilleure chanson rockʺ, le ʺmeilleur album de musique alternativeʺ, la ʺmeilleure pochette d albumʺ et la ʺmeilleure production pour un albumʺ au Grammy 2017, Blackstar effectue déjà une entrée fracassante dans les classements. De toutes les productions du chanteur, c’est l’album qui a connu le plus gros succès commercial, faisant de Bowie le deuxième plus gros vendeur dans le monde de disques cette année 2016.           

Un tel succès a ses explications, car combien d’artistes ont eu l’occasion d’écrire un véritable testament de chansons à offrir au monde ? Combien ont pu retracer toute une vie de déboires et de réussites dans 7 titres à l’intonation dramatique ? C’est un coup de maître et un hommage à ses fans, un bijou musical aux sonorités décalées et envoutantes que je vous invite à prendre le temps d écouter. C’est l’un de ces rares albums où chaque parole mérite d’être lue. Et laissez-vous interpréter comme bon vous semble les derniers mots de David Bowie.       

Imaginez-vous un peu, acheter le disque le jour de sa sortie à la FNAC mais ne pas l’ouvrir tout de suite parce que vous devez aller sortir le chien ou encore finir ce papier à rendre pour demain. Puis vous oubliez le dit CD pendant deux jours jusqu’à ce que les journaux du monde s’alarment le 10 janvier 2016 parce que l’humanité vient de perdre une sacrée étoile. Alors vous vous précipitez chez vous pour déballer l’album, vous le glissez dans le lecteur et la première phrase de Lazarus vous tombe dessus : ʺLook up here, I'm in heavenʺ et déjà, la mélodie prend une autre dimension. Une dimension que seuls des artistes comme David Bowie peuvent nous faire atteindre.

 

                      Tu nous manques David.